Six preuves de l’existence de Dieu William Lane Craig présente six preuves de l'existence de Dieu. Conférence à l’INSA Lyon, France. Fichier MP3 51,2 Mo.
Six preuves de l’existence de Dieu William Lane Craig présente six preuves de l'existence de Dieu. Conférence à l’INSA Lyon, France. Fichier MP3 51,2 Mo.
John R. BETZ Au Lendemain des Lumières La vision postlaïque de Johann Georg Hamann
© Editions La Lumière 2017
Johann Georh Hamann (1730-1788), prédicateur de Christ dans le désert du siècle des Lumières par Ellen Myers  Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832), le poète le plus célèbre d’Allemagne,  entendit parler de Johann Georg Hamann pour la première fois lors d’une  rencontre à Strasbourg avec Johann Gottfried von Herder, élève et ami proche de  Hamann, célèbre écrivain allemand exerçant son métier d’auteur au temps de  l’émergence du mouvement rationaliste et déiste des Lumières. Malgré la  divergence de fond entre Herder et son mentor Hamann ainsi que leurs  désaccords sur un certain nombre de détails spécifiques, Herder croyait que les  idées de Hamann étaient tellement importantes qu’il déchira impitoyablement  les manuscrits antérieurs de Goethe et renvoya celui-ci aux travaux de Hamann  sur la Bible, Homère, Shakespeare, la musique traditionnelle, ainsi que les  origines de la poésie et du langage.  Goethe en fut profondément ému. Il lut les écrits de Hamann qui lui étaient  accessibles. L’impression qu’il en eut fut tellement forte qu’il se référa à lui  par la suite lors de moments décisifs vers la fin de sa vie. Plus tard il  envisagea l’édition de ses ouvrages et de ses lettres et promouvait toujours  ce projet pendant les dernières années de sa vie.1  Hamann était bien connu et tenu en haute estime par les penseurs de premier  plan de son époque, aussi faible que pût être leur compréhension de sa  perspective profondément biblique sur l’homme et sur toutes choses, ainsi que  sur leur origine issue de la création de Dieu2 telle que la Bible la présente, sujets  sur lesquels ils étaient vraisemblablement en désaccord avec lui. Au cours du  XIXe siècle il était, par moments, étudié et reconnu en tant que père du  classicisme et du romanticisme allemands. Søren Kierkegaard l’appelait son  «Empereur,»3  et lorsque Kierkegaard fut redécouvert en Europe après la  Première Guerre mondiale, il y eut un certain regain d’intérêt pour Hamann,  mais cet intérêt ne connut une croissance sérieuse qu’après la Deuxième Guerre  mondiale. Il faut préciser dès le départ que, en dépit des éloges de la part de  Kierkegaard ainsi que certaines interprétations erronées de Hamann dues à la  difficulté de compréhension de son style et de sa forme, Hamann ne peut pas être  classé parmi les auteurs existentialistes modernes, ni avec aucune autre école de  pensée qui s’oppose fondamentalement au christianisme biblique.  Josef Nadler, le spécialiste de Hamann sans doute le mieux informé de notre  génération, qui passa vingt-cinq ans à établir avec dévouement l’édition  historico-critique indispensable des ouvrages de Hamann (et qui écrivit une  biographie de Hamann qui, selon les autres étudiants de celui-ci, ainsi qu’une  comparaison à ses propres lettres et écrits, ne le montre pas à sa juste valeur en  tant que chrétien) était manifestement intrigué par l’impact de Hamann en tant  que chrétien envoyé par la providence de Dieu Lui-même. Il écrit que Hamann  est l’homme qui a contaminé son siècle de son esprit et l’a complètement  changé. Cet éveil de l’homme intérieur aux alentours de 1760 qui trouva son  expression artistique dans la culture classico-romantique surgit de Hamann.  La puissance énigmatique dont rayonnait ce rare homme et qui envahit  toute son époque se range parmi les secrets insolubles de l’histoire de la  pensée et de l’esprit humains.4  Hamann était un contemporain de David Hume, le sceptique écossais dont il lut  avidement les ouvrages qu’il estimait utiles pour amener les hommes à  reconnaître leur impuissance, voire leur carence intellectuelle sans recours à  Dieu. Il fut le premier à écrire une critique de la Critique de la raison pure  d’Emmanuel Kant, ouvrage dont il reconnut tout de suite l’hostilité  fondamentale à la pensée biblique. En fait, Hamann vivait près de Kant dans la  ville de Königsberg en Prusse de l’Est, et ils se connurent pendant de longues  années. Après la conversion de Hamann à Christ en 1758, son ami Berens fit  appel à Kant pour le reconvertir aux Lumières, mais sans le moindre succès. À  propos de cette tentative, Hamann écrivit à Kant : « Choisir un philosophe, dans  le but de me faire changer d’avis, me fait presque rire. »5   Dès le début de son cheminement avec Christ, Hamann se rendit compte de ce  que les philosophes qui ne prennent pas Christ comme point de départ ne sont  pas « neutres, » maintenant plutôt des présupposés qui leur étaient propres.  C’est pourquoi, par exemple, ils contestent le récit biblique de la création, et  cherchent à y substituer une « histoire » de leur propre cru qui « expliquerait la  Création comme un événement naturel. »6 De plus, l’arrogance de ces  philosophes exige qu’un ouvrage prétendant être inspiré de Dieu s’exprime par le  biais de notions philosophiques qu’eux-mêmes reconnaissent et approuvent, afin  qu’ils « connaissent des choses qui sont trop hautes pour nous. » « Ce serait …  une exigence absurde que de demander à Moïse d’expliquer la nature selon des  conceptions aristotéliciennes, cartésiennes ou newtoniennes. » Cela étant dit,  dire « que Moïse aurait écrit à la seule destination des classes vulgaires est soit  totalement dénué de sens, soit une manière ridicule de juger. »7  Si nous voulons  être véritablement sages et intelligents, nous devons accepter humblement la  révélation de Dieu telle qu’Il la présente devant nous :  Avec quelle humilité, avec quelle attention silencieuse et avec quelle  révérence profonde devons-nous recevoir ce que le Créateur du monde veut  nous révéler des secrets de la grande Semaine durant laquelle Il façonna  notre terre… Autant Il condescendit à nous communiquer le peu de ce qu’il  nous est possible, nécessaire et profitable de comprendre, autant Il dépasse  encore nos capacités mentales.8  W. M. Alexander, en examinant la défense de la foi que fit Hamann contre le  rationalisme arrogant des Lumières de son époque, souligne que la notion de  Hamann de la création biblique en tant qu’acte de condescendance de la part de  Dieu  offre moins d’hospitalité au panthéisme que les concepts classiques d’une  cause (ou d’une cause première) et d’une « raison » (de la création) qui  poussent clairement à inclure Dieu dans une chaîne de causalité ou à Le  concevoir selon l’idée la plus faible qu’on puisse avoir de Lui. De plus, la  notion de condescendance englobe l’idée communément suggérée par un  concept comme la volonté (la création est le résultat de la volonté de Dieu,  ce qui délimite la discontinuité radicale entre le monde et Dieu).9  En outre, Alexander soulève l’excellente et importante question de savoir si les  explications traditionnelles de la création ex nihilo de Dieu représentent, en  bonne et due forme, la transcendance de Celui-ci sur la création. De telles  explications commencent avec le monde créé plutôt que Dieu, alors que l’idée  hamannienne de la condescendance de Dieu qui crée ex nihilo fournit une  représentation orientée sur Dieu et qui Lui donne la priorité. Alexander écrit  avec perspicacité : L’implication de la réalité primordiale de Dieu dans la notion de la  condescendance (Sa priorité ontologique totale) sert de jugement sur les  irrationalismes habituels qui affirment la création ex nihilo par des  représentations orientées vers un monde ontologiquement autonome,  n’existant, au fond, que par et pour lui-même.10  Alexander illustre ce point par une référence révélatrice à l’art de l’époque  baroque dans laquelle vivait Hamann. « Dans cet art, le monde est plus réel que  Dieu. Lorsque Dieu est représenté dans Sa « transcendance, » il s’agit d’une  transcendance (comme dans David dansant devant l’Arche de Sebastian Conca)  au-dessus d’une terre bien « solide. » Il n’est pas question de savoir quelle réalité  a la priorité sur le monde : C’est le monde de l’homme, et c’est la raison humaine  qui l’a façonné, et aucun effet de « hauteur » dans le tableau ne peut améliorer le  « statut » de Dieu. L’infini divin a disparu, et seule subsiste une espèce  apprivoisée. »11  Voici, justement, ce à quoi objectait Hamann ; sa protestation est  mille fois plus valide en ce moment où l’ordre du jour consiste en la conséquence  logique de la pensée déiste et rationaliste : La philosophie moderne, l’art, la  science et même la théologie affirment que Dieu n’est même plus nécessaire du  tout dans le tableau.  Pour Hamann, au contraire, la création de Dieu12 « représente [Son] humilité  incroyable […]. Nous n’avons pas besoin d’expliquer comment Dieu peut créer  quoi que ce soit, mais bien plutôt comment Il pourrait être aussi humble pour  laisser exister quoi que ce soit… Hamann réfute les présupposés persistants  d’une ontologie propre à une théologie de type téléologique-cosmologique qui  conçoit le monde en tant qu’accomplissement de Dieu destiné à Le glorifier, d’où  l’on peut faire une transition par analogie vers une connaissance du Créateur. »13   Hamann voyait également cette condescendance de Dieu dans l’incarnation de  Christ, ainsi que dans l’utilisation des hommes par le Saint-Esprit dans la  rédaction des Saintes Écritures. Il était profondément impressionné par la  condescendance de Dieu envers lui –  pécheur orgueilleux et rempli de haine –  manifestant Sa grâce lors de sa conversion ; cet émerveillement se voit dans son  témoignage de conversion ainsi que partout dans ses écrits. Le passage suivant  de 1 Corinthiens 1:23, 27 était gravé sur sa pierre tombale : « Scandale pour les  Juifs et folie pour les païens, mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour  confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre  les forts. »14  Ce n’est pas le monde qui peut se passer de Dieu, mais Dieu qui peut  Se passer du monde et de l’homme orgueilleux. D’après 1 Corinthiens 1:25,  passage avec lequel Hamann introduisit ses réflexions sur la Bible  immédiatement après, voire pendant sa conversion à Christ :  Quel homme oserait parler comme Paul de la folie de Dieu, de la faiblesse de  Dieu (1 Corinthiens 1:25) ? Nul autre si ce n’est l’Esprit, qui sonde les  profondeurs de Dieu, n’aurait pu nous révéler cette prophétie, dont  l’accomplissement s’avère plus que jamais à notre époque, prophétie selon  laquelle peu d’hommes sages selon la chair, peu de puissants et peu de  nobles sont appelés au Royaume des cieux, et que le grand Dieu a voulu  révéler Sa sagesse et Sa puissance précisément par ceci : En ce qu’Il a choisi  les choses folles du monde pour confondre les sages ; en ce qu’Il a choisi les  choses faibles du monde pour confondre les forts, les choses viles du monde  sont choisies par Lui, oui, celles qui ne sont pas, pour réduire à rien celles  qui sont et qui peuvent se vanter de leur existence.15  Hamann reconnaissait que la création biblique est le fondement de l’unité  épistémologique. Cette unité comprend également la connexion entre, d’une  part, la création de l’homme16 à l’image et à la ressemblance du Créateur, et  d’autre part, la rédemption de l’homme qui signifie la restauration de l’homme  déchu à l’image et à la ressemblance du Créateur, qui ont été perdues ou gâchées  à travers la Chute. « Le dix-septième chapitre de Jean, écrivit-il, est un  commentaire sur la création de l’homme parce que cette création doit être tenue  de pair avec la rédemption de l’homme si l’on veut évaluer et admirer les deux  dans leur véritable lumière, dans leur cohérence. »17  Hamann avait été élevé dans une famille piétiste, mais après sa conversion il  mena délibérément et de manière constante une vie dédiée à une bataille  continue et assurément non piétiste contre toute pensée humaine de son époque  qui s’exalterait elle-même contre Dieu. Il reconnaissait, il y a deux siècles, que le  monde était en train de devenir « postchrétien » au sens moderne de notre  époque à nous. C’est pourquoi il plaçait un fort accent sur l’épistémologie, à  savoir sur la question, qu’il posait constamment aux non-croyants rationalistes,  de savoir comment ils savent ce qu’ils disent savoir. Son attaque la plus  tranchante contre la Critique de la raison pure de Kant souleva la question  fondamentale de savoir s’il y a ou non une véritable raison pure capable  d’émettre des jugements a priori de manière autonome, parce que la raison  dépend du langage, qui n’est nullement libre de l’expérience dont elle dépend, ni  des présupposés subjectifs. Nous ne pouvons que regretter le fait que sa critique  de cet ouvrage de Kant n’ait été publiée que bien plus tard (bien qu’il en ait  partagé les pensées dans des correspondances privées, ainsi que sous forme de  bribes dispersées ailleurs dans ses écrits).  Hamann avait un très large lectorat. C’était un excellent polyglotte, parlant  couramment l’allemand, le français et l’anglais, et pouvant lire et traduire  l’italien, le grec, l’hébreu, le latin, l’arabe et le néerlandais. Ses écrits foisonnent  de citations en grec, en latin et quelquefois en hébreu, avec d’innombrables  références à des auteurs contemporains. Lorsqu’on se rappelle qu’à l’époque  toute production de manuscrits impliquait un travail laborieux réalisé avec des  plumes d’oie trempées dans de l’encre faite maison, nous ne pouvons qu’être  admiratifs devant le volume de sa production littéraire et la quantité importante  de ses lettres à ses nombreux amis, dont il en conserva la plus grande partie  toute sa vie durant. Il vécut une vie précaire en tant que modeste employé de la  bureaucratie douanière prussienne dans sa ville natale de Königsberg, subvenant  aux besoins de sa conjointe de fait et de leurs quatre enfants, ainsi que, pendant  un certain nombre d’années, de son frère cadet qui était psychologiquement  malade et qui, pendant les dernières années de sa vie, sombra dans le mutisme  (ce qui était peut-être dû à une forme de dégénérescence progressive). Pourtant  les écrits de Hamann témoignent généralement d’une disposition pleine de  douceur, d’humilité et de bonté, remplie d’amour et d’attention envers sa famille  et surtout d’une ferme reconnaissance et d’un dévouement fervent à son  Seigneur et Dieu qu’il connut comme Celui qui l’avait sauvé de ses agitations  intérieures et de la misère en 1758. Ses « écrits polémiques, » pour ainsi dire,  sont généralement très difficiles à suivre, mais une ligne fondamentale les  traverse tous : L’attaque contre toute tentative quelconque de l’homme d’affirmer  son autonomie par opposition à Dieu.  Hamann paraît souvent comme un observateur de notre propre époque et un  prophète bien avant les évènements et les tendances que nous constatons ici et  maintenant. Il avait prédit, à titre d’exemple, qu’une séparation entre l’Église et  l’État (ou plutôt Dieu et l’État) ne peut qu’entraîner un État amoral et  anarchique, et que l’autonomie en dehors de Dieu conduit inévitablement au  nihilisme (mot qu’il n’est pas bien loin d’employer). Il n’avait aucune patience  avec les théologiens de son époque, pour lesquels il n’avait non plus aucune  sympathie et qui, comme dans les grandes dénominations historiques18   d’aujourd’hui, allaient dans le sens soit de l’orthodoxie sans ferveur, soit de la  pensée anti-chrétienne des Lumières tout en maintenant une apparence  d’appartenance à une Église et d’une profession de foi chrétienne, voire même  d’une adhésion aux Écritures. Il resta toutefois lui-même un paroissien fidèle de  l’Église luthérienne toute sa vie durant.  Hamann s’opposait aux explications « naturalistes » de choses telles que l’origine  du langage humain. Sur ce sujet en particulier il écrivit un article en réponse à un  essai primé de son ami Herder, qui avait élaboré une théorie de grognements et  de cris émotifs qui auraient donné naissance au langage humain pleinement  développé, ce qui n’est pas sans rappeler les théories psychologiques modernes  de nos jours. Il affirmait fermement l’action de Dieu dans toute l’histoire  humaine, par opposition aux historiographies, alors monnaie courante parmi les  membres de l’élite éduquée, qui reliaient l’homme primitif à l’homme moderne  par un processus évolutif fait d’une accumulation de petits développements  graduels et d’accidents au cours du temps. Il traita probablement de tous les  domaines de la pensée humaine, à l’exception des mathématiques et des sciences  naturelles, quelque part parmi ses écrits. Au passage, il maintenait un sain  scepticisme par rapport à certaines théories scientifiques, ce qui, sans doute, le  gardait d’être enthousiasmé par le scientisme arrogant et élitiste tellement  endémique dans notre génération.19 A cet égard,  son emphase placée sur la  véritable ignorance, ainsi que sur l’humble confession de celle-ci, constituant la  première étape dans la repentance selon Dieu qui conduit au salut en Christ, est  d’un grand profit et d’un grand intérêt.  Il semble que presque tous les écrits de Hamann ne sont disponibles à cette  heure que dans leur édition allemande originale, dont la langue a quelque peu  vieilli. Des extraits de ses ouvrages, bien entendu, apparaissent dans des  traductions anglaises dans des sources secondaires disponibles pour les lecteurs  américains et anglophones. Bien que la création biblique soit fondamentale et  cruciale dans la pensée de Hamann, il traite, en partant de la perspective  biblique chrétienne, une riche diversité d’autres sujets pertinents et profitables  en sciences humaines et sociales. J’ai été très richement bénie par mon étude  préliminaire des contributions audacieuses et profondes de Hamann à  l’apologétique chrétienne pour son époque et qui sont encore plus pertinentes à  notre époque. Il a anticipé l’œuvre des « présuppositionalistes » modernes tels  Cornelius van Til et Rousas John Rushdoony, ainsi que le mouvement  créationniste qui a émergé dans les années 1960. Il semblerait être  particulièrement proche en esprit des principales idées des créationnistes  australiens tels Ken Ham et John Mackay20  qui mettent l’accent sur l’unité entre  la création et la rédemption dans la providence éternelle de Dieu, ainsi que sur  l’importance de ne laisser aucune autonomie, quelle qu’elle soit, à l’homme et à  la raison humaine, mais plutôt de « renvers[er] les raisonnements et toute  hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et [d’amener] toute pensée  captive à l’obéissance au Christ » (2 Corinthiens 10:5) à notre époque néo-  païenne.  NOTES : Toutes les citations bibliques dans la version française proviennent de la  Nouvelle Version Segond révisée de 1978, dite la « Bible à la Colombe. » 1 Der Magus im Norden: Aus den Schriften und Briefen von Johann Georg Hamann (Le  Mage du Nord : Des écrits et lettres de Johann Georg Hamann), (Francfort, Allemagne  : Insel-Verlag, 1950), p. 67. 2 N.d.t. :  Ici, le fait que Dieu a créé.  3 W. M. Alexander, Johann Georg Hamann. Philosophy and Faith (La Haye : Martin us  Nijhoff, 1966), p. 1. 4 Johann Georg Hamann, Saemtliche Werke (collection d’ouvrages), Historisch-  kritische Ausgabe von Josef Nadler (édition historique-critique de Josef Nadler)  (Vienne, Autriche : Verlag Herder, 1949-1957), 1, p. 320.  5 Alexander, op. cit., p. 76.  6 Hamann, op. cit., 1, 11.  7 Ibid., I, p. 12.  8 Ibid., I, pp. 12-13.  9 Alexander, op. cit., p. 27.  10 Idem.  11 Ibid., p. 28.  12 N.d.t. :  Ici, le fait que Dieu a créé.  13 Ibid., pp. 28-29.  14 Ibid., p. 13.  15 Hamann, op. cit., 1.6.  16 N.d.t. : Ici et dans la mention suivante, le fait que l’homme soit créé.  17 Ibid., I, 16.  18 N.d.t. Terme original utilisé : « Mainline, » terme désignant les grandes églises  protestantes américaines. Ces dénominations comprennent, entre autres, les anglicans,  les méthodistes unis (United Methodists), les luthériens et les presbytériens.  19 Cf. Science Is A Sacred Cow d’Anthony Standen (New York : E.P. Dutton & Co., 1950),  qui demeure toujours excellent.  20 Ken Ham, Casebook No. 2. Publié 1983 par la Creation Science Foundation, P.O Box  302, Sunnybank, Qld., Australie ; peut être commandé aux États-Unis chez Ex Nihilo,  P.O. Box 6064. Evanston, IL 60204, au prix de $1.00 l’exemplaire (en anglais).  Référence : Ellen Myers, « Johann Georg Hamann, Preacher of Christ, »  Creation Social Science & Humanities Society (CSSHS) Quarterly Journal, vol.  VII, 1984. http://www.creationism.org/csshs/v07n3p19.htm. Traduit de l’anglais par Pénélope H. Y.  Wee et Gérald Pech. 
PRESENTATION
“En comparaison avec les écrits de  Hamann, la Phénomonologie de  l’Esprit de Hegel est … une lecture qui  sied parfaitement à un temps de  vacances. Car avec Hamann, quelque  chose de nouveau apparaît : Une  obscurité intentionnelle, créée.”  - Ludwig Reiners,  écrivain, Stilkunst: Ein Lehrbuch der deutscher Prosa, nouvellement édité par Stephan Meyers et Jürgen Schiewe (Munich: C. H. Beck, 1991), p. 265. “[J. G. Hamann] est l’homme qui a  contaminé son siècle de son esprit et  l’a complètement changé. Cet éveil de  l’homme intérieur aux alentours de  1760 qui trouva son expression  artistique dans la culture classico-  romantique surgit de Hamann. La  puissance énigmatique dont rayonnait  ce rare homme et qui envahit toute  son époque se range parmi les secrets  insolubles de l’histoire de la pensée et  de l’esprit humains." - Josef Nadler Johann Georg Hamann, Saerntliche Werke (collection d’œuvres), Historisch- kritische Ausgabe von Josef Nadler (édition historico-critique de Josef Nadler) (Vienne, Autriche: Verlag Herder, 1949-1957), 1, 320. Tables des matières : PARTIE I: LA FORMATION D'UN SOCRATE CHRÉTIEN CHAPITRE 1: LA VIE ET LES ŒUVRES DE HAMANN (1731–1788) CHAPITRE 2: LES ECRITS DE LONDRES : DE LA GLOIRE DE LA CONDESCENDANCE TRINITAIRE CHAPITRE 3 :  UNE RELECTURE TYPOLOGIQUE DE SOCRATE : DE LA FOI, LA RAISON ET L’HISTOIRE PARTIE II : CROISADES DU PHILOLOGUE CHAPITRE 4 : VIE ET ŒUVRES (1760-1774) CHAPITRE 5 : VERS UNE POÉTIQUE CHRISTOLOGIQUE : UNE NOUVELLE ESTHÉTIQUE DES ECRITURES ET DE LA CRÉATION CHAPITRE 6 : A PROPOS DE L’ORIGINE DU LANGAGE : HAMANN CORRIGE SON DISCIPLE HERDER PARTIE III : MASQUES ET TEXTES ÉNIGMATIQUES CHAPITRE 7 : VIE ET ŒUVRE DE HAMANN DE 1775 À 1780 CHAPITRE 8 : LA PAROLE À LA SIBYLLE : DU MYSTÈRE PROTOLOGIQUE ET ESCHATOLOGIQUE DU MARIAGE CHAPITRE 9 : FRAGMENTS D’UNE SIBYLLE APOCRYPHE: DE LA RELIGION RATIONNELLE ET APOCALYPTIQUE PARTIE IV : MÉTACRITIQUES : RAISON, RELIGION NATURELLE ET  POLITIQUE LAÏQUE CHAPITRE 10 : VIE ET ŒUVRE DE HAMANN DE 1780 À 1784 CHAPITRE 11 : LA MÉTACRITIQUE DE KANT : HAMANN DÉCONSTRUIT LE RÊVE TRANSCENDANTAL CHAPITRE 12 : POLITIQUE MÉTACRITIQUE : DE LA JÉRUSALEM DE MENDELSSOHN ET DE L’ETAT LAÏQUE MODERNE PARTIE IV : UN VOYAGE FINAL : LA DERNIÈRE VOLONTÉ ET LE TESTAMENT DE HAMANN CHAPITRE 13 : HAMANN - SA VIE, SON ŒUVRE (1785-1788) CONCLUSION : APRÈS LA POSTMODERNITÉ : HAMANN DEVANT LE TRIUMVIRAT POSTMODERNE
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